Le Monde Du Fleuve
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Le Monde Du Fleuve

S'il y avait quelque chose après la mort.. Quelque chose de tout à fait différent de tout ce qu'on a pu imaginer...
 
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 °CaLi TaRa°

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Cali Tara
Habitant des tipis
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Cali Tara


Féminin Nombre de messages : 21
Age : 35
Lieux d'habitation : Minuscule tipi sur la rive Ouest
Emploi : Sans emploi
Date d'inscription : 22/05/2007

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MessageSujet: °CaLi TaRa°   °CaLi TaRa° Icon_minitimeSam 2 Juin - 18:32

Nom et Prénom : Tara Cali

Tara est une des nombreuses divinités du bouddhisme. Elle aide à traverser l'océan de la vie. Déesse du Mahâyâna, parèdre du Bouddha Avalokiteshvara.

Rive d’habitation : Ouest

Habitation :

Lorsque Cali est morte pour la première fois, une jeune femme d’une trentaine d’années l'a prise sous son aile. Elles habitaient donc ensemble dans la nature, en se cachant pour survivre à la violence des autres.
Depuis sa deuxième mort, elle habite sur la rive Ouest où elle s'est réveillée. Elle vit dans un minuscule tipi qu’elle a elle-même construit avec des matériaux découverts ou troqués. Elle n’a pas l’intention d’y rester plus longtemps. Elle veut partir le plus tôt possible.

Age physique : 18 ans (morte pour la première fois à 12 ans, puis la deuxième à 13ans)

Date de naissance : 9 février 1907

Langues parlées : Anglais et Hindi avant sa première mort, puis l'espéranto régional, plus ou moins bien.

Vie avant de renaître sur le monde du fleuve :

Abandonnée par des parents trop miséreux pour l’élever, Cali a vécu son enfance dans un ashram (monastère indien) jusqu’à ses douze ans. Lors de sa huitième année (1915), Cali rencontra le Mahatma Gandhi de retour en Inde, après une vingtaine d’années passées en Europe. Il demeurait dans le monastère où vivait Cali, et lui aussi se prit d’affection pour la petite fille.

Cali apportait au Mahatma ce dont il avait besoin, et elle parlait librement avec lui dès qu’elle se trouvait en sa compagnie. Avec le temps, c’est le vieil homme qui commença à lui confier ses pensées, ses opinions sur le monde dans lequel les Britanniques avaient pris le pouvoir sur le peuple indien. Il voulait libérer dans la paix ce peuple dont il faisait partie, en évitant la violence.

En 1919, il fut projeté sur la scène politique nationale et prit seul, l'initiative de lancer un satyâgraha pour protester contre des lois répressives promulguées par le gouvernement colonial britannique.

Âgée de douze ans, Cali participa à cette contestation de son propre chef. Malheureusement, elle fut fortement réprimée en particulier dans la ville sainte des Sikhs où manifestait la jeune Cali. Touchée par balle en pleine poitrine, elle souffrit plusieurs minutes à terre. Elle regardait les jambes qui passaient rapidement près d’elle, mais aucun son ne voulut sortir de sa bouche. Elle ne pouvait appeler à l’aide. Le bruit des tirs et des cris était monstrueux, inhumain. Sa gorge était obstruée par le sang, ses poumons se remplissaient peu à peu, sa vue se troublait. Dans un gargouillement qui devait être un soupir, Cali se noya dans son propre sang, seule, au milieu du délire et de la frayeur.

Histoire depuis la Grande Résurrection :

Cali s’éveilla juste avant l’aurore comme tous les autres, elle était roulée en boule à terre. La douleur dans sa poitrine avait disparu. Elle se sentait différente, mais ne saurait dire pourquoi. Elle se redressa légèrement en entrouvrant les yeux. °Peut-être suis-je à l’hôpital, pensa-t-elle sans conviction.° Elle savait pourtant qu’elle n’y était pas. Cet endroit était un endroit ouvert. De l’eau filait non loin d’elle. Ses bras enlaçaient un tronc métallique, alors qu’elle ne se souvenait pas avoir déjà vu un végétal de cette sorte. Lorsqu’elle voulut se lever, elle fut stupéfaite de n’avoir aucun mal à le faire. Elle venait de se faire tirer dessus, et elle se sentait maintenant dans sa forme habituelle, pas olympique mais avec de l’énergie à revendre. Elle sentait que quelque chose n'allait pas. Elle se dit qu'elle était toujours dans la ville sainte, et que le débacle continuait.
Elle se releva donc tout à fait, et regarda ahurie autour d’elle. Elle ne s'y trouvait apparemment plus du tout, mais la même terreur et la même folie faisaient de ce lieu, un lieu effrayant, encore plus pour une enfant de douze ans. Elle entendait à présent des cris, ou plutôt des hurlements arrivés de tout part. Des hommes, des femmes, des enfants se battaient, comme se battrait une personne condamnée à mort alors qu'elle est innocente.

Des centaines de personnes de toutes les origines, s’approchaient les uns des autres, mais aussi des étranges formes métalliques, dont celle à côté de laquelle elle se tenait. Plus loin, d’autres engins similaires crachaient des flammes bleutées. Certains les regardaient avec intérêt, d'autres avec beaucoup d'appréhension, d'autres encore essayaient de les détruire, en vain. Dans ce nouvel endroit qui semblait pacifique par nature, des dizaines d'humains se battaient, et hurlaient à plein poumon. Soit en se défendant, soit en attaquant les autres. Certains restaient prostrés, d'autres étaient affolés. Beaucoup couraient, ou s'agitaient dans tous les sens. Cali, quant à elle, s'éloigna de tous ces inconnus le plus rapidement possible. Elle courut un petit moment vers la forêt proche, ce qui lui parut le meilleur refuge, car peu de personnes se dirigaient vers cette dernière.

Elle regarda à nouveau autour d'elle, vers les autres, puis elle-même. Elle n’était pas habillée avec ses vêtements ordinaires, elle avait un ensemble clair en tissu fin. Le trou qu'elle aurait dû avoir au milieu de la poitrine n'y était pas. Lorsqu'elle fut enfoncée un peu plus dans l'espace boisé, elle aperçut une jeune femme. Celle-ci la jaugea plusieurs minutes, puis vint la voir et lui demanda qui elle était. Elle essaya en plusieurs langues, Cali apprit plus tard que dans son ancienne vie, elle était traductrice. Lorsqu’elle parla en anglais, Cali lui répondit :

« Je suis Cali Tara. Je ne sais pas où je suis. Où sommes-nous ? »

« Je suis Maria José. Je ne sais pas non plus. Ils sont fous. Partons plus loin. Cachons-nous et attendons. »


Maria José et Cali se cachèrent, sans retourner une seule fois vers les autres. Elles subsistaient en cueillant des fruits et en buvant l'eau de la rosée. Elles parlèrent de tout ce qu'elles avaient eu le temps de voir, lors de leur renaissance. En effet, elles en étaient venues à se dire que cet endroit devait être une sorte de Paradis (Niravana pour Cali) ou d'Enfer. Elles restèrent méfiantes l'une de l'autre pendant deux ou trois jours, puis se firent à l'idée qu'elles n'étaient pas mauvaises l'une pour l'autre. Elles devaient s'aider et rester ensemble pour survivre.

Elles prirent au bout de trois semaines la décision d'épier la situation au bord du fleuve. Elles allèrent donc non loin de là où elles s'étaient réveillées, et découvrirent beaucoup de morts. Une sorte de no man's land, car les corps inertes étaient les seules traces que les autres avaient laissé. Après une journée de surveillance, elles allèrent voir ces drôles de champignons qui éructaient leurs immenses flammes bleues matin, midi et soir. C'est Maria José, surnommée Majo, qui eut l'idée de mettre les gamelles sur les champignons. Elle interdit à Cali de venir près des champignons, à cause des morts et des maladies que cela pouvait entraîner. Ni l'une ni l'autre ne savaient encore que les maladies n'existaient pas dans le monde du fleuve. A chaque fois, Maria José partait donc prendre sa ration quotidienne et celle de Cali. Quelques secondes plus tard, elle revenait vers l'orée du bois avec deux gamelles remplies jusqu’en haut. Malgré une situation peu accomodante, une forte amitié liait à présent les deux jeunes femmes. Cali pensait souvent à Gandhi, et aux préceptes qu’il lui avait expliqués. Ces affrontements barbares et sanglants étaient pires que ce qu'il pouvait imaginer. Cali parla à son amie de cela et de son ancienne vie en Inde. Majo lui répondit par la sienne en Colombie. Elles échangèrent beaucoup leurs différents avis sur leur ancien et leur nouveau monde.

Majo et elle, avaient réussi à survivre assez bien pendant un an, puis elles furent prises dans un guet-apens à l’aube alors qu’elles venaient chercher leur ration matinale. Une vingtaine d’hommes blancs dans la force de l’âge attrapaèrent Majo. Sans réfléchir, Cali courut vers son amie pour la défendre. Elles furent rouées de coups, ensuite un homme s’avança lentement. Cali vit la terreur dans les yeux écarquillés de Majo. Quand l’homme lui eut sectionné la jugulaire, elle vit le sang qui jaillissait hors du corps de son amie à une vitesse incroyable. Elle ne pouvait quitter des yeux le lin du vêtement s’imbibant du sang de Majo. Puis ce fut à son tour, l’homme dégagea sa gorge en l'empoignant par les cheveux, il posa l’arme acérée sur sa peau, elle sentit le fil de la lame qui épousait la forme de son cou. Un seul coup suffit pour lui trancher la gorge. Un geste précis et sans hésitation.

Cali se réveilla cette fois-ci sur la rive Ouest, il n'y avait personne. Par peur, par chagrin mais aussi par dépit, elle prit en main sa destinée. Elle partit plus loin dans une forêt peu épaisse. Elle y resta quelque temps. Peut-être un mois, peut-être plus, Cali ne pouvait savoir, elle n'avait plus aucun repère. Elle ne se montrait jamais au village, elle ne voulait pas vivre de nouveau une mort aussi violente. Elle se nourrissait principalement de racines et d’autres végétaux, mais aussi d’œufs qu’elle réussissait à chaparder. Elle vivait à peu près comme quand elle était avec Majo. Lorsqu’elle fut à peu près sûre que le calme était revenu au bord du fleuve, elle revint au village de tipis et s’en construisit un.

Considérant la religion bouddhiste comme la sienne, Cali pensait que ce monde était le Nirvana dont parlaient les textes sacrés. La différence était l'abscence des Dieux. En effet, ici les déités n’étaient pas visibles. Peut-être est-ce un Nirvana profane, où les hommes ordinaires demeuraient après leur mort. Elle prit donc l’initiative de voyager pour essayer de découvrir la réalité, la vérité de ce monde. Elle pensait aussi parfois que, si elle voyageait beaucoup elle retrouverait Maria José. Si elle s'était réveillée une fois de plus, au bord du fleuve, Majo devait elle aussi s'être réveillée autre part. Le problème était que Cali ne connaissait pas la longueur du fleuve, qui en réalité était infini, ou presque.

Elle se remit peu à peu de sa propre mort (la deuxième), et de celle de Majo. Bien sûr, elle savait qu’elle ne pouvait pas la retrouver aussi facilement. Certains disaient qu’elle se réincarnait autre part le long du fleuve mais trop loin pour qu’elle puisse revenir, d’autres qu’elle avait épuisé le nombre de ses résurrections. Quant à elle, Cali jugeait, comme sa religion le lui préconisé, que chaque être se réincarnait dans un nouveau corps lorsque l’ancien était mort. Le bouddhisme permit à Cali de se faire vite à cette idée de réincarnation, puisque avant sa première mort, elle pensait déjà ainsi. Le seul changement était que son corps était le même. Il était remit à neuf, pourrait-on dire, et retrouvait son âme d'avant sa mort.

Depuis son retour au village des tipis, elle occupait son temps à troquer. Cali ne fumait, ni ne buvait. Les cigarettes, le briquet, et l’alcool de chaque ration lui étaient donc totalement inutiles. Elle en fit donc un commerce largement rentable. Chaque jour, elle échangeait neuf cigarettes, trois briquets, et trois flasques d’alcool contre le maximum de gobelets possibles. Les gobelets très recherchés étaient devenus pour elle une monnaie à part entière. Si elle voulait un sac à dos, une paire de chaussures, des vêtements, de la nourriture ou n’importe quel autre objet, elle pouvait échanger ce qu’elle désirait contre ses gobelets. Elle a préparé son départ en troquant toutes les choses dont elle avait besoin. Elle veut pour partir à l’aventure et découvrir le monde, et sa raison d’être.

Cali mangeait et vivait à sa convenance, en paix avec son entourage. Bien que peu solidaires, les habitants de la rive Ouest étaient sympathiques et bons commerçants. Ce qui suffisait à Cali, pour le moment. Elle ne parlait que par nécessité, et pour son commerce, mais ne s'étendait jamais sur sa propre expérience, et son avis sur ce monde. Elle commençait à se lasser de cet espace renfermé sur lui-même, et extrêmement répétitif. Faire chaque jour la même chose que la veille, était trop récurrent pour Cali qui aimait l’aventure et la nouveauté.

Sa réflexion sur son hypothétique voyage l’amena à chercher un (ou une) compagnon pour faire des recherches, et peut-être des découvertes sur la vérité du monde du fleuve. Plus philosophe que croyante, Cali en restant fidèle à ses convictions bouddhistes veut se faire une opinion sur ce qu’elle vit.


Physique actuel :

A dix-huit ans, Cali est une belle jeune femme. Elancée et bronzée, elle a continué sa croissance sans incident, malgré les carences de son alimentation. Son un mètre soixante-dix impressionne beaucoup, tout comme ses jambes interminables. La finesse de ses traits n’est pas forcément considérée comme extraordinaire, mais son charme est incontestable. Ses grands yeux bruns et sa chevelure de la même teinte se marient à merveille avec le lin beige, dont tous les habitants du monde du fleuve sont vêtus. Elle aime pourtant modifier ses vêtements. Elle porte son pantalon en pantacourt ou en bermuda, et elle a transformé son T-shirt en débardeur à col en V. Ce décolleté visible mais non vulgaire en séduit plus d’un, et Cali attire aussi par son allure à la fois sortant de l’ordinaire et simple.

Caractère :

Débrouillarde et vive, Cali reste une jeune fille réfléchie et intelligente. Parfois inconsciente du danger car sûre d’elle, elle se retrouve dans des situations singulières. Elle sait être obéissante, et ainsi elle avait réussi à attirer la bienveillance d’un moine qui lui enseignait la méditation, l’écriture et l’histoire des Dieux. Elle aime discuter, voire débattre avec les personnes qu’elle rencontre. Pourtant depuis sa deuxième mort, elle a abandonné cette activité qui lui plaît tant. Déjà très autonome avant sa mort, Cali vit maintenant en solitaire.

Animal :

Depuis quelques mois, Cali tente de domestiquer un singe qui rode autour de son abri. Elle ne connaît pas l’espèce, car elle vivait en Inde, mais un vieil homme noir sur de la rive Est où elle va faire du troc, lui a dit que c’était un ouistiti. Blanc et noir comme ses congénères apparemment, il aime jouer et à l’air très jeune. Cali ne l’a pas encore apprivoisé totalement, mais chaque soir il vient voir s’il y a quelque chose à manger pour lui. Elle ne lui a pas donné de nom, et le laisse faire à sa guise. Il est libre de rester ou de partir. Elle aimerait pourtant bien en faire un compagnon.
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