Le Monde Du Fleuve
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Le Monde Du Fleuve

S'il y avait quelque chose après la mort.. Quelque chose de tout à fait différent de tout ce qu'on a pu imaginer...
 
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 Wren

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Wren
Couturière
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Wren


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Date d'inscription : 13/05/2007

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MessageSujet: Wren   Wren Icon_minitimeDim 13 Mai - 22:27

Nom : Le nom qu’elle avait lorsqu’elle vivait était Taylor, mais personne ne l’a jamais entendu depuis la Grande Résurrection.

Prénom : Wren, c’est comme ça qu’elle se fait appeler. C’est le nom d’un petit oiseau que l’on trouve aux Etats-Unis. Avant sa mort, elle s’appelait Judy, mais encore une fois, personne n’en sait rien.

Rive d’habitation : Ouest.


Age de la mort : 21 ans.

Lieux et époque de vie: les Etats-Unis. Née en 1951 et décédée en 1972.

Vie avant de renaître sur le monde du fleuve : Wren, enfin, Judy à l’époque, est née dans une famille assez rigide. Elle avait un grand frère de dix ans de plus qu’elle et ses parents étaient assez âgés, ce qui explique certainement cette rigidité familiale. Le niveau social assez aisé est un complément d’explication.
Son père avait fait la guerre. En fait, il avait passé toute sa vie comme militaire. Il ne jurait que par ça et n’avait aucun loisir hormis le fait de créer des petites maquettes d’avions militaires, de bateaux militaires, de véhicules militaires.. Bref, toute sa vie se résumait en un mot : militaire. Oh il aimait ses enfants. Mais il n’était pas vraiment un papa-poule.
Sa mère était une femme au foyer américaine telle qu’on en voyait dans les séries des années cinquante. Toujours à faire le ménage ou la cuisine. Elle était d’ailleurs très bonne cuisinière. Même lorsqu’elle se faisait belle lorsqu’ils recevaient des voisins ou des collègues de son mari, elle avait toujours un tablier à portée de main. Elle aimait ses enfants mais n’était pas vraiment une mère très ouverte. Souvent bloquée sur ses positions, elle était une sorte de représentante permanente de la vieille époque, pas vraiment préparée au raz-de-marée culturel des années 60-70. Elle apprit d’ailleurs tout à Judy dès son plus jeune âge, la couture en premier.
Son grand frère, Tommy était quelqu’un de bien. Intelligent et passionné de littérature, il aurait aimé être écrivain, journaliste ou bien même libraire qui sait. Tout ce qu’il savait c’était qu’il voulait faire une fac de littérature. Evidemment, son père quant à lui rêvait d’un fils militaire qui puisse « reprendre la boutique », d’une certaine façon. Alors qu’il n’avait que dix ans, des conflits à ce propos éclataient déjà. Tommy avait sans le savoir, une âme d’hippie.
En 1954, quand la guerre du Vietnam débuta, Judy était évidemment bien trop jeune pour avoir un avis sur la question. Son frère quant à lui commença à s’y intéresser au début pour avoir des sujets de conversations avec son père. Personne ne se révoltait encore réellement contre cette guerre, elle n’avait pas encore l’ampleur qu’elle eut plus tard. Pourtant, Tommy se disputait déjà avec son père à ce propos. Il trouvait les propos de son père (« communistes méchants », « capitalistes gentils ») bien trop manichéens.
Dix ans plus tard les USA intervinrent dans le conflit. Tommy et Judy, qui était à peine adolescente à l’époque, étaient très proches. Il lui expliqua pourquoi l’intervention des USA était injuste. Il lui parla des idéologies alternatives des hippies et lui permit de découvrir des tas d’idées qu’elle n’aurait jamais pu approcher à cause du carcan familial bien trop étouffant.
Ce fut un drame pour Judy quand Tommy fut appelé pour aller au Vietnam. Elle le supplia de déserter. Mais tout hippie qu’il était, il avait avant tout, comme tout jeune adulte, à faire face à ses parents. Et les parents en question étaient tellement fiers que leur fils partent à la guerre, c’était la première fois qu’ils étaient aussi fier de lui, qu’il ne se voyait pas leur briser le cœur en désertant. Stupidement, Tommy partit à la guerre.
Judy était quelqu’un d’optimiste. Son frère était un modèle, un héros pour elle. Elle était encore jeune, elle ne put réellement imaginer que son frère mourrait à la guerre. Malheureusement, trois mois après son départ, ils reçurent le télégramme fatal. Agée alors de 15 ans, Judy se révolta contre la réaction de ses parents qui, bien que complètement anéantis par leur tristesse, affichaient leur fierté de ce fils perdu au combat.
Très vite, Judy ne trouva plus sa place dans cette famille si différente que celle qu’elle connaissait quand son frère était en vie. Ses parents n’arrangèrent rien en la comparant toujours au fils prodigue disparu et en ne lui permettant pas de faire son deuil sainement. Toujours très proche du mouvement hippie, elle se lia d’amitié avec une jeune fille, Beth, qui avait comme projet de partir à New York en stop. New York était un endroit vraiment un endroit fantastique à l’époque, pleins d’animations et nouveauté. Judy enfila un jupon en tissu-crépon, une tunique indienne, se mit une lanière de cuir dans ses longs cheveux et partit avec Beth.
Leur voyage fut long, et pleins de rencontres. Elles arrivèrent à New York avec un groupe d’autres hippies. Drogues, alcool, rock, amour libre, manifestations, Judy vécut tout ça et plus encore. Elle vécut dans la rue avec ses amis, investissant parfois des squat, dormant à la belle étoile. C’était la belle vie.
L’année de ses dix-huit ans, on lui parla d’un petit festival de rock qui pourrait être sympa. Il y aurait beaucoup de chanteurs de rock et certainement une bonne ambiance. Dans leur van, Judy et ses amis partirent, sans vraiment en avoir conscience, pour vivre l’un des grand évènements du siècle. Woodstock est certainement le meilleur souvenir de la jeune hippie qu’elle était. Elle passa trois jours en compagnie de près de quatre cent mille autres jeunes hippies pacifistes et certains que la vie serait bientôt meilleure. Dans toutes les rencontres qu’elle fit pendant ce festival, celle à retenir fut Huck, un afro-américain dont elle tomba amoureuse.
Six mois plus tard, ils se marièrent sous le regard d’un dieux hippie, mélange entre les croyances hindoues et amérindiennes. Ils vécurent pendant quelques temps dans une communauté hippie auto-gérée, d’amour et d’eau fraîche avant de finalement revenir à New-York, afin d’être vraiment dans le mouvement et dans l’Histoire.
Bien que n’abusant pas des drogues, elle en prenait comme presque tout le monde à l’époque mais ne passait pas toutes ses journées sous acides, c’est le LSD qui la tua. En effet, le jour de ses 21 ans, pour fêter sa majorité, Huck, Beth et plusieurs autres amis hippies louèrent une suite d’hôtel et y organisèrent une grande fête. L’alcool et surtout les drogues coulèrent à flot. Vers le milieux de la nuit, Judy prit un acide.. Et rejoignit presque instantanément le nombre pharamineux de drogués se tuant en croyant qu’ils pouvaient voler…
Elle ne se rendit même pas compte qu’elle était morte. Elle ne vit pas le retrait américain du Vietnam, son plus grand souhait, qui eut lieux six mois après seulement et ne vit pas non plus la fin de la guerre, trois ans plus tard.

Histoire depuis la Grande Résurrection: Judy vécut la Première Renaissance d’une façon assez étrange. En effet, étant morte pendant un trip, elle ne sut pas qu’elle était morte. Quand elle se réveilla, elle crut tout d’abord à une nouvelle étape de son trip. Seulement, elle dut vite se rendre à l’évidence, elle était morte et se réveillait à présent près d’un Fleuve qui paraissait presque infini.
Et le réveil fut brutal. Judy, comme beaucoup d’autres personnes, se retrouva dans un endroit complètement dévasté par la folie et la barbarie humaine. Les gens s’entre-tuèrent jusqu’à ce qu’il ne reste plus que quelques personnes, et pas vraiment les meilleurs. Les hommes qui restèrent décidèrent de s’organiser. Ils capturèrent toutes les femmes qui leur plaisaient, tuèrent les autres, et construisirent une sorte d’énorme cage dans la montagne, tout en haut d’un précipice. Ils y parquèrent les femmes, dont Judy, et ne les sortirent plus de là que pour leur plaisir.
Judy et ses compagnes de malheur ne connaissaient rien de ce monde. Elles ne savaient donc pas qu’il suffisait qu’elles se jettent dans le précipice pour pouvoir renaître dans un autre endroit. Elles étaient terrifiées et maltraitées, et n’avaient aucune idée de ce qui leur arrivait. La plupart étaient persuadées qu’elles étaient en enfer, parce que c’était bien à quoi tout ça ressemblait.
Elles eurent à supporter ça pendant environs deux ans. Pendant ces deux ans, elles essayèrent bien de se révolter, mais leurs tortionnaires réussirent toujours à se défendre. Plusieurs filles moururent et furent remplacées par de nouvelles. Pendant tout ce temps, les violeurs n’eurent qu’une chance : ils n’amenèrent jamais de fille qui savait comment ce monde fonctionnait. Seulement, au bout de deux ans, rares étaient les gens qui ne savaient pas que la mort n’était pas définitive ici. Et la femme qui fut capturée la dernière fut celle qui permit aux filles de s’échapper. Elle était déjà morte et ressuscitée plusieurs fois, elle savait pour les champignons et pour tout le reste. Elle raconta tout ça aux filles mais celles-ci ne la crurent pas.
Du moins, pas pendant les premières semaines. Seulement, cette fille avait l’air tellement convaincue, tellement convaincante, qu’elles finirent par avoir un petit espoir. Judy était terrorisée par l’idée de mourir, d’autant plus qu’elle n’avait pas eu conscience de mourir la première fois, puisqu’elle était sous acide. Mais elle finit par se faire à l’idée que la nouvelle ne leur mentait pas. Toutes les filles finirent par s’y faire en fait. Et elles décidèrent de toutes se suicider en groupe, afin de ne laisser personne aux mains de leurs tortionnaires. Elles se jetèrent toutes dans le précipice au moment où les violeurs les sortaient pour une de leurs petites fiestas.
Judy se réveilla dans le village, ou plutôt sur la rive qui était à quelques pas du village. Elle était seule, alors qu’elle imaginait se réveiller près de ses amies. Elle fut portée jusqu’au village. Elle ne parlait pas et était la première ressuscitée en état de choc que les villageois trouvaient. Un ancien psychiatre diagnostiqua un état de choc.
Cet état dura plusieurs mois. Judy ne prononça pas un moment pendant tout ce temps. Elle se nourrissait, elle faisait les tâches qu’on lui attribuait, mais jamais un son ne sortait de sa gorge. Elle ne parlait pas, mais elle regardait les gens dans les yeux avec une force qui leur fit croire, pendant longtemps qu’elle était muette et que ça n’avait rien à voir avec l’état de choc dans lequel elle était en arrivant.
Elle finit par retrouver la parole, plus ou moins, au bout d’un long moment. Elle parla pour la première fois quand elle alla voir le forgeron qui venait tout juste de s’installer pour lui passer une commande très spéciale. Elle lui demanda de lui fabriquer tout un nécessaire à couture.. et deux couteaux. Le forgeron n’avait pas le droit de faire des armes, selon les lois du village, mais il ne refusa pas. Il accepta de lui faire ses deux poignards si elle acceptait de lui faire des vêtements tout le temps qu’il serait là. C’est lors de cette visite qu’elle donna pour la première fois le nom qu’elle utilise depuis « Wren » qui est le nom d’un petit oiseau des Etats-Unis, plutôt ironique quand on sait que ses deux morts se sont faites par défenestration.
Une fois qu’elle récupéra tous les instruments qu’elle avait commandés, elle commença à faire des vêtements. En fibre végétale, en cuir, en peaux, en laine.. Elle finit par avoir une gamme de possibilités très importante et commença à en faire le commerce. Seulement, le Conseil n’accepta pas qu’elle arrête de participer aux tâches communes et elle dut aller sur l’autre rive. Elle s’installa dans un tipi, assez grand, dans lequel elle installa tout son matériel. Elle a cousu à peu près tous les vêtements de cette région de l’île et elle est capable à présent de faire des tas de choses. Elle a même fait des sous-vêtements en dentelle pour une de ses voisines. Elle se fait en général payer très modestement, demande souvent plus des services que des biens. Après tout, elle a tout ce dont elle a besoin ici.

Physique : Wren est une mignonne jeune fille, pleine de formes, qui a gardé une façon très hippie de se vêtir. Ses longs cheveux bruns lui arrivent dans le bas des reins. Elle ne les couperait évidemment pour rien au monde. Elle les garde en général lâchés et impressionne ses voisins de par l’entretien qu’elle leur procure. Ils font ressortir ses yeux clairs et accentuent sa sensualité et sa fraîcheur.
Elle a de grands yeux clairs qui semblent toujours très volontaires, très intelligents et très forts. Quand elle vous regarde dans les yeux, vous n’avez plus aucun doute sur sa force d’esprit et sa détermination. Sa bouche est pulpeuse et charnue en diable. Si elle le voulait, elle pourrait sûrement aguicher avec un tel physique, mais ça n’est jamais son but.
Ses mains sont très fines et plusieurs cicatrices sur le bout les pique, traces de ses ratés au début où elle utilisait ces nouveaux instruments de couture.
Toujours pieds-nus, elle n’a pas porté une chaussure ou une chaussette depuis qu’elle a vécu sa première Renaissance. Elle ne porte non plus aucun bijou, quand ça lui arrive, c’est juste une petite corde en cuir tressée en ras du cou, bracelet ou ceinture sur une tunique ample.
Elle porte souvent des tuniques à longues manches afin de cacher un des poignards qu’elle a acheté, qui est tenu par une longue lanière de cuir collé à son avant-bras. L’autre poignard est attaché de la même façon contre sa cuisse. Lorsqu’elle dort, celui qui est sur sa cuisse en journée est planqué sous son oreiller.


Caractère : Si Wren a retrouvé la parole, elle continue à ne faire entendre sa douce voix, un peu grave, qu’à très peu de personnes. Elle articule parfois quelques mots, lapidaires, en bafouillant légèrement, mais ne parle jamais pour rien dire. Quand elle parle, elle dit des choses importantes, profondes. Il n’est pas rare qu’on entende soudain sa voix alors qu’on avait carrément oublié sa présence. Elle ne s’énerve jamais, sauf quand on parle de choses qui la touchent, comme la maltraitance ou ce genre de choses. Pour qu’elle s’enflamme soudain, il suffit d’avoir dit un mot, un seul, qui ne lui ait pas plu.
En fait, derrière sa douceur, Wren est le feu qui couve sous la glace. Elle a vécu toute sa vie de la façon dont elle le voulait et même si elle a passé plus de deux ans à vivre ce que la plupart des gens appelleraient l’enfer, ça n’a pas réussi à détruire tout à fait ce qu’elle était, juste à l’enfouir un peu.
Elle a mis trois ans à se remettre de cette épouvantable période de sa « vie » et elle n’en est pas tout à fait remise, mais elle en prend la voie. Ceux qui l’ont connue à son arrivée dans cette région savent à quel point elle a évolué. Les autres la prendront tout simplement comme une jeune femme discrète et timide.
Quand elle troque les vêtements qu’elle fait, elle est décidée et ne vous laissera pas l’arnaquer. Elle reste lapidaire dans ses propos mais elle ne bafouille plus.
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