Le Monde Du Fleuve
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Le Monde Du Fleuve

S'il y avait quelque chose après la mort.. Quelque chose de tout à fait différent de tout ce qu'on a pu imaginer...
 
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 Lyrya

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Lyrya
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Lyrya


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Date d'inscription : 13/05/2007

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MessageSujet: Lyrya   Lyrya Icon_minitimeDim 13 Mai - 22:33

Nom : Devlin, mais qui s’en soucie encore ? Qui s’en est d’ailleurs jamais soucié ?

Prénom : Lyrya. Du moins, c’est ainsi qu’elle se fait appeler et personne ne peut la contredire sur ce point.

Rive d’habitation : Rive Ouest

Age physique : 20 ans

Vie avant de renaître sur le monde du fleuve :
Londres, East Side. Un quartier où se côtoient allègrement mendiants, pickpockets, ouvriers, dockers, rats d’égout et riches gentlemen venant s’encanailler auprès des filles qui vendent leurs charmes à tous les coins de rue ou dans les maisons réservées à cet effet.

De l’une de ces maisons, justement, en pierre grise, haute de trois étages, aux tentures de velours rouge sombre, s’échappent, en ce triste soir de l’hiver 1837, les hurlements d’une femme en proie aux douleurs de l’enfantement. La propriétaire du bordel, Miss Sam, une sage femme dégageant de forts relents d’alcool et Kathy, la parturiente, sont les seules personnes présentes dans la pièce éclairée par de nombreux bougeoirs. Des murmures étouffés parviennent depuis l’autre côté de la porte car, réunies dans le couloir, toutes les filles de Miss Sam (une quinzaine) attendent les premiers vagissements du bébé et le sourire de la mère maquerelle, signe que la jeune maman a survécu. Les naissances ne sont pas un événement tellement extraordinaire ici car Miss Sam a le cœur tendre et, malgré le manque à gagner, ne jette jamais à la rue celles de ses filles qui tombent enceintes, mais elles sont chaque fois source d’excitation. De très longues heures plus tard, l’aube commence déjà à poindre, la sage femme parvient enfin à couper le cordon ombilical d’une petite fille rouge et fripée aux cordes vocales déjà performantes. Kathy, épuisée, repose entre les draps tachés de sang, éprouvée mais vivante. C’est ainsi que naît Victoria, baptisée en l’honneur de la jeune reine qui accède au trône la même année.

La petite fille grandit donc entourée de l’affection de Miss Sam et des autres filles, dans un univers de parfums capiteux, de dentelle et de satin, de rires gras et de draps froissés. Tous les soirs, sa mère l’enferme dans sa chambre avant de retrouver ses clients. C’est qu’elle doit travailler deux fois plus dur pour rembourser à Miss Sam l’argent qu’elle lui a fait perdre avec sa grossesse et son accouchement. Mais, pendant la journée, Victoria est laissée libre de ses mouvements et vagabonde allègrement dans les rues de Londres, allant parfois jusqu’à s’aventurer dans les beaux quartiers où, les yeux grand ouvert, elle s’imprègne de beauté et de raffinement avant que le fouet d’un cocher ou les insultes d’un domestique ne la remette à sa place.

Vers ses dix ans, sa mère ayant rendu l’âme quelques mois auparavant, elle commence à rendre de menus services, c’est qu’elle aussi a une dette envers Miss Sam qui la nourrit, blanchit et loge depuis sa naissance. Lacer les corsets, apporter des bouteilles de vin à ceux qui en réclament, nettoyer les chambres et refaire les lits entre deux clients, les occupations ne manquent pas pour une enfant aux doigts agiles et à l’esprit vif. Dès ses douze ans, les regards appuyés et les demandes explicites de certains Messieurs confortent Miss Sam dans son projet de la garder. Habituellement, les enfants de ses filles sont envoyés en apprentissage dès leur plus jeune âge afin de ne plus être des bouches inutiles mais Victoria peut lui rapporter gros. Ses courbes à peine esquissées, son visage candide, ses jambes déliées et sa bouche sensuelle sont autant d’indice quant à la jeune femme qu’elle deviendra et Miss Sam commence déjà à initier Victoria aux finesses du métier.

C’est à quinze ans que la jeune fille vend son corps pour la première fois, pour une très coquette somme d’argent, à un des habitués qui réclamait depuis longtemps le privilège d’être « l’initiateur » de la petite nouvelle. Grâce à ses atouts les plus évident et ses dons pour les choses de la vie, la jeune fille devient rapidement la plus demandée et la mieux payée des filles du bordel. Connue sous le nom de Lyrya, elle trouvait Vicky trop commun et avait adopté ce nom entendu un jour qu’elle passait près de l’opéra. La vision de cette jeune femme aux riches atours, toute de rose vêtue, l’avait suffisamment marquée pour qu’elle choisisse de s’approprier son nom.

Quelques années plus tard, au cœur de l’hiver, quelques semaines avant ses vingt et ans, la demoiselle attrape une pneumonie. La veille de son anniversaire, malgré les saignées (ou à cause d’elles ?), la maladie l’emporte.

Histoire depuis la Grande Résurrection :
A la Grande Résurrection, Lyrya s’est retrouvée dans une des zones de grande violence et a passé les premiers temps de son existence près du fleuve à lutter pour sa survie. Lutte qui pouvait prendre la forme la plus directe de l’attaque au couteau contre ceux qui, traumatisés par la résurrection, cherchaient à envoyer le plus de monde possible « dans la tombe » ou plus subtile de la séduction, finalement la meilleure des armes. Quoique le maniement du couteau ne soit finalement pas si désagréable.

Finalement, les survivants commencent à s’organiser, plus ou moins, un garçon plus dégourdi que les autres comprend le fonctionnement des champignons métalliques, garde sa découverte pour lui et s’auto proclame leader de la petite communauté. Etant donné qu’il distribue allègrement nourriture, alcool et cigarettes, son statut de chef est rapidement accepté par la grande majorité. Lyrya se glisse rapidement dans son lit puis dans son cœur, réussit à arracher à son amant le secret des champignons. Cette information acquise, elle envoie sans état d’âme son compagnon ad patres et devient inévitablement la reine de sa petite communauté. Elle le serait encore si d’autres n’avaient finalement pas aussi compris d’où venaient nourriture alcool et cigarettes et, après un coup d’état bien organisé, n’avaient pas réussi à se débarrasser de leur reine en la noyant dans le fleuve lors de son bain quotidien.

Elle se réveille finalement sur un plage, tout à fait ailleurs et comprend rapidement que la mort n’est pas définitive par ici. Elle entreprend alors de se chercher un endroit où vivre, ayant quelque peu perdu le goût du pouvoir depuis qu’il lui a coûté la « vie » et finit par atterrir dans le village aux tipis après plusieurs mois de pérégrinations le long du fleuve. Elle s’installe donc dans une charmante petite tente et reprend le commerce qu’elle maîtrise le mieux, celui de son corps, proposant en plus maintenant, à ceux qui le réclament, une sorte d’aide au suicide. Plus concrètement, elle propose ses services à ceux qui souhaitent se débarrasser d’un de leur congénère. Prostituée et tueuse à gage, Lyrya a finalement bien fait son trou dans le monde du fleuve, sur cette rive et sur l’autre, où elle se rend assez régulièrement pour varier sa clientèle.

Physique :
Lyrya peut se vanter d’avoir un physique qui en ferait baver plus d’un (et plus d’une). Des formes épanouies, une poitrine sensuelle jamais tout à fait dévoilée mais toujours suggérée, de longues jambes rarement couvertes, un teint de pêche à peine rehaussé d’une touche de rouge, des lèvres pleines invitant aux baisers, des cheveux blonds ruisselant sur ses épaules et dans son dos, des yeux d’un bleu très clair, dans lesquels on souhaiterait se perdre…

Lyrya a appris à fabriquer elle-même certains produits de maquillage grâce à des baies sauvages (dont un très beau rouge à lèvres), du parfum et possède trois tenues réalisées par la couturière du village qui a réussi, pour un prix que d’aucuns jugeraient exorbitant, à reconstituer un déshabillé de dentelle, un corset et une jupe ainsi que des sous vêtements.

Caractère :
Le moins qu’on puisse dire de Lyrya c’est qu’elle est volontaire, énergique et douée d’une capacité d’adaptation assez remarquable.
Diplomate, ayant une notion très particulière de la morale et de la vérité, elle manie les mots comme autant d’armes, parfois aussi redoutable que le poignard qu’elle conserve en permanence sur elle, généralement glissé dans son décolleté ou attaché contre sa cuisse par un ruban rouge. Poignard que le forgeron du village a accepté de lui fabriquer contre sa disponibilité constante et dont personne ne soupçonne l’existence. Le prix était élevé mais le jeu en valait la chandelle.
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