Le Monde Du Fleuve
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Le Monde Du Fleuve

S'il y avait quelque chose après la mort.. Quelque chose de tout à fait différent de tout ce qu'on a pu imaginer...
 
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 Madmartigan

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Madmartigan
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Madmartigan


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MessageSujet: Madmartigan   Madmartigan Icon_minitimeMar 29 Mai - 18:34

Nom : Martigan.

Prénom : Mad. Ahaha, non, je rigole. En fait, il s’appelait Sieg mais il n’a jamais aimé ce prénom et s’est toujours fait appeler par son nom de famille. C’est sur les rives du Fleuve qu’il a fini par se faire appeler Madmartigan, tout simplement parce que la tribu où il s’est installé pendant un moment lui disait toujours qu’il était fou (« mad ») ce qui a donné Madmartigan.

Rive d’habitation : Ouest.

Age physique : Aux alentours de 30 ans, peut-être un peu plus.. Il faut dire qu’il n’a pas croisé beaucoup de miroirs quand il était vivant et donc ne peut pas trop comparer, son approximation est faite grâce à ce que les gens pensent.

Petite introduction rapide et explications : Ce personnage est, comme vous l’aurez sûrement remarqué, inspiré du personnage Madmartigan joué par Val Kilmer dans le film d’Heroïc Fantasy « Willow », réalisé par Ron Howard et produit/écrit par George Lucas. Si le personnage en lui-même est plus ou moins le Madmartigan du film, j’ai essayé de l’inclure dans un contexte historique… et après maintes recherches, il s’est avéré que l’époque qui va le mieux avec son caractère et la façon dont je compte le jouer est l’Irlande du début du XIème siècle. N’y connaissant pas grand-chose dans cette époque, j’ai simplifié tout ce que j’avais trouvé et fait en sorte d’essayer de ne pas faire de trop grosses incohérences..

Vie avant de renaître sur le monde du fleuve : Sieg naquit en l’an 1000 en la belle Irlande, près de Waterford, ville alors sous domination scandinave, comme une bonne partie de l’Irlande à cette époque. Son père était forgeron et le petit Sieg commença très tôt à l’aider.

En 1010, alors qu’il avait à peine dix ans, il fit la rencontre la plus importante de sa vie. Un homme entra dans la forge de son père, lui demandant de lui faire une épée, la sienne ayant été perdue au cours du combat qu’il venait de mener contre l’armée Scandinave. Le père de Sieg n’avait rien d’un résistant, mais il accepta tout de même de forger l’arme, principalement convaincu par la bourse remplie de pièces d’or que l’inconnu lui promit. Sieg, comme toujours, aida son père à forger l’arme. Il n’avait jamais vu d’épée d’aussi près, son père forgeant principalement des fers à chevaux ou des instruments d’agriculture. Le garnement fut tout de suite passionné par la fabrication de l’épée et quand il la prit dans ses mains, afin de tester l’équilibre, il eut comme une révélation. Il lui fallait apprendre à la manier. Son destin était d’être le plus grand guerrier qui ait jamais existé.

Seulement, il n’était rien d’autre qu’un fils de forgeron. Et les fils de forgeron qui s’engageaient dans l’armée résistante irlandaise n’étaient rien d’autre que de la chair à canon. Seuls les plus riches, les bien nés, devenaient de grands bretteurs et Sieg était né du mauvais côté. Mais le gamin avait déjà un caractère fougueux et aventureux. Il n’alla pas supplier l’homme qui avait commandé l’épée de lui apprendre à manier un tel objet, il ne lui demanda même pas en fait. Il lui ordonna. L’inconnu sembla hésiter quelques instants, mais il devait avoir vu en Sieg quelque chose de bien particulier parce qu’il ne le punit pas de son impudence mais accepta de le prendre sous son aile. C’est ainsi que Sieg partit en même temps que l’inconnu qui, entre temps, s’était présenté comme étant Airk O’Connell, un sang mêlé qui avait renié sa moitié scandinave pour entrer au service de Brian Boru, l’empereur irlandais qui menait la résistance et permettait depuis près de dix ans à une partie de l’Irlande de ne pas succomber au joug scandinave.

Pendant quatre ans, Airk forma Sieg. Ce qu’il avait vu dans le garçonnet était bel et bien présent et n’était rien d’autre que le talent, et la passion. Sieg apprit très vite à manier l’épée, le poignard, le bouclier, l’arbalète et toutes les armes blanches qu’on voulut bien lui faire passer entre les mains. Il grandit vite et atteint sa taille adulte alors qu’il n’avait que treize ans. Il était grand, surtout pour l’époque, et imposant. Rien qu’en le voyant, la plupart de ses ennemis paraissaient comprendre que la mort les attendait. Il se fit un nom dans l’armée de Brian Boru, et c’était en partie grâce à lui que Airk monta en grade jusqu’à devenir le conseiller personnel que l’empereur rebelle.

Mais Sieg, qui commença à se faire appeler Martigan à l’âge de douze ans, n’apprit pas que le maniement des armes dans cette nouvelle famille. Il apprit aussi d’autres choses, qui l’intéressaient au moins autant que ça : la fête et les femmes. Airk disait souvent en rigolant que son protégé risquait plus la mort dans les bras d’une femme que sur un champ de bataille. Mais il ne comprenait pas. Airk était quelqu’un de loyal. Il aimait aussi les femmes, la bière et les batailles, mais toujours pour une cause bien définie. Il servait Brian Boru, il était prêt à mourir pour lui. Tout comme il était prêt à mourir pour l’amour qu’il avait d’une femme. Martigan était fait d’un autre bois. Il voulait s’amuser et n’avait de loyauté qu’envers Airk, qui était son meilleur ami, son frère, son père et son rival à la fois. Il passait chaque nuit dans des bras différents et acquit vite une certaine réputation dans le domaine des femmes qui n’avait rien à envier à sa réputation de combattant. Dans chaque village où l’armée passait, il trouvait une ou plusieurs femmes à son goût et réussissait toujours à avoir ce qu’il voulait. Il n’avait rien d’un charmeur distingué, il n’avait en fait pratiquement aucune éducation, Airk lui-même n’étant pas un Grand Noble mais plutôt un petit aristocrate ayant réussi à se faire une place grâce à son talent. Mais son physique, sa confiance en lui et son sex-appeal indéniable faisaient de lui quelqu’un de pratiquement irrésistible.. Et ses talents d’amant ne pouvaient qu’attirer les femmes comme une bougie attirait les papillons de nuit. Celles qui tombèrent amoureuses de lui s’y brûlèrent les ailes.. Mais parfois, ce fut lui qui s’attira des ennuis, à cause de maris trop jaloux ou de frères trop protecteurs.

Il avait quatorze ans quand l’armée se rassembla pour LA Grande Bataille, celle qui devait libérer l’Irlande. Et l’armée de Brian Boru fut justement victorieuse. Elle gagna la Bataille de Clontarf mais elle perdit la guerre. La raison principale de cette grande défaite qui suivit cette grande victoire fut certainement la mort de leur chef dans cette bataille. Martigan vit Brian Boru mourir sous ses yeux. Airk reprit le commandement pour la fin de la bataille et ils gagnèrent.. Mais l’armée se dispersa et la succession de Brian Boru posa quelques problèmes, qui permirent aux Scandinaves de conquérir le reste de l’Irlande. Les guerriers résistants retournèrent à leurs champs, à leurs maisons et acceptèrent, ou du moins furent forcés d’accepter la domination Scandinave. Certains restèrent des rebelles, comme Airk et Martigan, seulement il y eut plusieurs façons de résister…

Et c’est là que le chemin d’Airk et de Martigan se séparèrent. Airk monta sa propre armée, un millier d’hommes encore fidèles à la mémoire de Brian Boru, et continua à combattre les Scandinaves dans des coins reculés de l’Irlande. Martigan resta quelques temps avec lui puis décida que cette façon de vivre ne lui convenait pas. Il voulait s’amuser, il voulait être maître de sa vie. Il aimait profondément Airk mais leurs deux caractères étaient bien trop forts pour qu’il y ait de la place pour eux deux. Martigan était à présent adulte et la petite différence d’âge qu’il avait avec Airk ne lui suffisait plus pour accepter son commandement. Après une dispute avec son mentor à propos de ses frasques nocturnes (qui attiraient trop l’attention sur l’armée d’Airk et qui, surtout, risquaient de le tuer un jour), il prit ses affaires, son cheval et partit, souhaitant bonne chance à Airk, persuadé qu’il ne le reverrait plus. Il avait alors dix-sept ans.

Pendant près de cinq ans, il ne revit en effet plus Airk. Il traversa l’Irlande à plusieurs reprises et vécut de la façon dont il voulait vivre. Il se mit à voler et, même s’il ne tuait jamais s’il n’y était pas obligé, devint quelqu’un d’assez différent de ce qu’Airk avait voulu voir en lui au début. Il se servait à présent de son épée pour détrousser les gens, parcourait les terres de son beau pays pour s’amuser et pour rencontrer le plus de femmes possibles. Parfois, il rencontrait une armée indépendantiste et, comme au souvenir du bon vieux temps, se joignait à elle pour une bataille seulement. Il ne restait jamais longtemps au même endroit, il avait toujours la bougeotte.

Pendant ces cinq ans, il suivait grâce au réseau de bouche à oreille l’avancée de l’armée d’Airk. A plusieurs reprises, il apprit la mort de son mentor mais il n’y crut jamais. Il savait au fond de lui qu’Airk ne mourrait pas sans sa présence. Après tout, c’était lui qui l’avait éduqué, qui lui avait tout appris. Il ne pouvait pas partir dans le monde des morts sans lui avoir adressé un dernier regard. Un jour, il se fit capturer par des villageois pour vol et viol (la femme était complètement consentante mais vu le mari qu’elle avait, elle avait préféré rejeter la faute sur lui). Il fut condamné à mourir dans une de ces affreuses cages suspendues, qui ne permettaient ni de s’asseoir ni rester debout. Accroupi, affamé et assoiffé, il crut bien y rester…

C’était sans compter le retour d’Airk. Ou plutôt, le passage de son armée à l’endroit où Martigan pourrissait depuis plusieurs jours. Le guerrier libéra Martigan, malgré tout ce qu’il pouvait penser de sa façon de vivre, il ne voulait pas le voir mourir. Il lui proposa de rejoindre son armée mais Martigan refusa. Il n’était pas sur cette terre pour combattre le mal mais pour s’amuser, il en était certain. Une nouvelle fois, leurs chemins se séparèrent, et cette fois Airk promis de ne plus le sauver s’il le recroisait un jour.

Ce jour vint à peu près dix ans plus tard. Martigan avait alors trente-cinq ans et vivait toujours comme il l’avait toujours fait. Malgré l’âge relativement avancé (à cette époque, c’était un âge assez mûr), il gardait cette allure de jeune homme et cette musculature sans pareille. Il était toujours aussi fort à l’épée et eut le loisir de le montrer. Il se retrouva dans un village que les Scandinaves attaquèrent en représailles d’une bataille contre l’armée d’Airk qui avait fait beaucoup de morts chez eux. Alors qu’il était en train de goûter aux plaisirs d’une jeune tavernière, il entendit l’armée scandinave arriver et n’eut le temps que de saisir son épée. A moitié nu, il combattit les hommes qui attaquaient le village, principalement pour sauver sa peau, mais aussi parce qu’il ne les aimait pas. Il avait beau avoir arrêté de combattre pour de nobles causes, il n’en restait pas moins qu’il tuait des scandinaves dès que l’occasion se présentait. Il était le seul à savoir combattre du village et, même s’il résista longtemps, il crut bien que cette fois son heure était arrivée. C’était sans compter Airk et ses guerriers qui arrivèrent juste au bon moment. Pour la première fois depuis près de quinze ans, le mentor et l’élève combattaient de nouveau côte à côte.

Ils gagnèrent la bataille et massacrèrent les Scandinaves.. Seulement, Airk y perdit la vie. Il mourut dans les bras de Martigan, lui demandant de gagner cette guerre pour lui. Martigan gagna la bataille. Il gagna d’autres batailles durant les dix ans qui suivirent. Il forma même un jeune homme qui, au détour d’un village, lui ordonna du défi plein les yeux de le former. Il continuait à s’amuser, à voler et à aimer les femmes d’autres, mais il se battait pour une cause noble. Il fut tué pour cette noble cause, lors d’une bataille qui semblait pourtant prête à être gagnée. Sa dernière phrase fut pour l’ironie de ce monde qui voulait que les Chefs ne voyaient jamais la victoire de leurs troupes. Il n’avait pas peur de la mort, il n’était pas croyant, du moins pas comme la plupart de ses contemporains, il espérait seulement pouvoir retrouver Airk, et lui dire qu’il avait gagné toutes ces batailles pour lui.
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MessageSujet: Re: Madmartigan   Madmartigan Icon_minitimeMar 29 Mai - 18:36

Histoire depuis la Grande Résurrection : Mais il ne se réveilla pas près d’Airk. En fait, il ne se réveilla près de personne qu’il connaissait, sur les rives d’un Fleuve étrange, habillé de vêtements en tissus clair qu’il n’avait jamais porté, apparemment un peu plus jeune que ce qu’il était lorsqu’il était mort. Il y avait aussi ces drôles de champignons et ces boites en métal.. Mais il n’eut pas le loisir de se poser trop de questions, déjà quelqu’un vint l’assommer d’un coup de gamelle, et il mourut sans le savoir pour la deuxième fois, d’un traumatisme crânien.

Il se réveilla le lendemain dans une autre région. Cette fois, il réagit un peu plus vite et eut le temps de se battre avant de se faire tuer. Oh il était toujours aussi bon combattant, mais le combat à mains nues n’était pas sa spécialité, à son époque on se battait principalement avec des armes. Le troisième réveil se fit dans une région plus calme. Du moins les premiers jours. Il réussit à apprendre à se servir des champignons et commença à communiquer vaguement avec ses camarades.. jusqu’à ce qu’un groupe arrive et commence à massacrer tout le monde. Il fut obligé de se battre et de fuir, ses assaillants étant trop nombreux.

Il se cacha dans la forêt pendant plusieurs jours, marchant toute la journée, mangeant ce que la forêt lui apportait. Il n’avait pas vraiment confiance dans les Champignons et dans la nourriture souvent étrange qu’ils lui donnaient. Un jour, il trouva une région pacifiste et s’y installa. Cette région était peuplée de tas de personnes d’origines très différentes, mais beaucoup d’entre eux parlaient un anglais bien postérieur à son époque –et de toute façon lui il parlait le gaélique-. Il apprit vite les diverses langues de ses camarades et s’intégra très bien dans ce nouveau groupe.

Pendant deux ans, il tint en place. C’était plus long que n’importe quand avant. Mais il n’avait pas le loisir de s’ennuyer pendant tout ce temps, il avait tellement à apprendre ! Un anglais du Xxème siècle, disant s’appeler Freddy et ayant été l’un des plus grands rockers de son époque (il lui expliqua assez vite ce qu’était un rocker, une sorte de troubadour de son époque quoi) devint vite l’un de ses amis les plus proches. Il lui apprit tout ce qu’il savait sur l’Histoire du monde entre leurs deux époques et lui apprit pratiquement tout ce qu’il y avait à savoir sur l’histoire occidentale du Xxème siècle, du moins jusqu’à sa mort d’une maladie étrange appelée SIDA, qui ne touchait à cette époque pratiquement que les homosexuels. Inutile de préciser que Martigan ne réagit pas vraiment bien apprenant que son ami Freddy était homosexuel. A son époque et dans sa région, l’homosexualité n’était pas vraiment bien vue. Il n’avait jamais été croyant et ne voyait pas dans l’homosexualité la trace de Satan mais ça ne changeait rien au fait que, pour lui, ça n’était pas naturel. Pendant quelques jours, il fut persuadé que le rocker allait lui sauter dessus, et essayer d’abuser de lui. Mais il se trompait, Freddy n’était pas ce genre d’hommes et il finit par s’habituer tout doucement à son homosexualité. Après tout, autres temps, autres mœurs. Et puis, il ne voyait pas trop ce qui pouvait empêcher les gens de vivre comme ils le voulaient ici.. La morale et les stupidités de chaque époque n’avaient plus lieux.

Freddy lui apprit des tas de choses, et beaucoup de chansons aussi. C’est lui qui commença à dire régulièrement à Martigan qu’il était fou, et à le surnommer Madmartigan. Un jour, un homme voulut en découdre avec le chanteur à cause de son homosexualité. Madmartigan défendit son ami et découvrit alors que cette orientation sexuelle n’avait plus aucune importance pour lui. Il apprit toutes les chansons du groupe de Freddy et l’anglais fut plutôt amusé de voir qu’un irlandais ayant vécu dix siècles avant lui puisse être fasciné par sa création. Madmartigan n’avait évidemment pas la même voix que son camarade mais il avait une voix chantée très agréable, assez rauque, plus proche de celle de Johnny Cash (dont Freddy lui apprit toutes les chansons aussi) que de celle du chanteur de Queen. Il apprit aussi la guitare, un des hommes de leur village était un ancien luthier. Il apprit donc la guitare et s’en fit fabriquer une. Il la paya grâce à ce que sa gamelle lui donnait. A part l’alcool, il refusait de toucher à ce que les champignons lui donnaient, il n’avait toujours pas confiance.

Un jour, il sentit de nouveau cette envie de départ si commune l’assaillir. Il se força à rester encore un mois mais finit par décider de partir. Il n’avait pas l’intention de se pourrir cette seconde vie alors qu’il ne l’avait pas fait pour la première. Quand il annonça son départ à Freddy, celui-ci fut triste mais pas vraiment étonné. Il avait compris comment Madmartigan fonctionnait. Il avait même mieux compris que lui. Quand l’irlandais s’étonna de voir le chanteur accepter son départ sans grand étonnement, ce dernier lui expliqua ce qu’il avait compris sur lui : il n’avait rien du rustre ou du barbare qu’il semblait être. Pour lui, Madmartigan était un génie, qui avait besoin de bouger pour apprendre toujours plus. Il faut dire que Madmartigan était en effet un génie, il apprenait très vite, tant physiquement que mentalement et finissait toujours par s’ennuyer. Il lui avait fallut deux ans pour assimiler tout ce que ses camarades connaissaient à propos de l’Histoire de l’humanité.

Il partit un matin. Il avait proposé à Freddy de l’accompagner mais ce dernier préférait rester. Il avait un compagnon ici.. Et il était sûr qu’il finirait par souffrir s’il restait trop longtemps avec Madmartigan, parce que, malgré tout ce qu’il avait toujours pu dire, il ressentait plus que de l’amitié pour lui et se sentait chaque jour déchiré par ce sentiment. Madmartigan avait beaucoup évolué niveau mentalité, il ne fut pas choqué d’apprendre que Freddy était amoureux de lui et comprit ce qu’il voulait dire. Après lui avoir dit adieu, il partit, sa guitare et un arc sur le dos.

Il voyagea pendant près d’un an et demi, s’arrêtant parfois quelques semaines dans des régions, pour apprendre de nouvelles choses. Il marchait, l’eau lui faisait bien trop peur pour naviguer. Il apprit encore des tas de choses durant son voyage.

Un jour, il décida de s’arrêter. Il était dans une région principalement habitée par des japonais du XIXème siècle. Il apprit la langue aussi vite qu’il avait appris toutes les autres et s’intéressa beaucoup à leur culture. C’est grâce à eux qu’il eut l’idée de se forger une épée. Il mit plusieurs mois à faire la sienne, la retravaillant sans cesse. Il se fit une épée très classique, même si ses nouveaux compagnons auraient bien voulu le voir faire un katana. Il était peut-être vieux jeu, mais pour lui, une épée devait avoir la forme de celles qu’il avait toujours utilisées.

Il resta deux nouvelles années dans cette région. Il y apprit des arts martiaux, de nouvelles façons d’écrire, l’Histoire Orientale (à laquelle Freddy ne connaissait pas grand-chose et donc, à laquelle il ne connaissait rien). Il apprit même des poèmes japonais et leur art. Si son caractère restait celui du Martigan qui arpentait l’Irlande, ses connaissances étaient bien différentes. Il prit aussi de nouvelles habitudes, comme celle de s’entraîner aux arts martiaux chaque jour, le matin, avant le lever du soleil. Il amassa certains objets et finit par de nouveau s’ennuyer. La vie sédentaire n’était pas faite pour lui. Il partit, sans surprendre vraiment encore ses compagnons. Il marcha de nouveau pendant près de six mois, ne s’arrêtant nulle part, jusqu’à son arrivée dans une région où tipis et village s’opposaient pacifiquement…

Physique : La chose qui frappe le plus chez Madmartigan c’est son allure générale. Du moins, c’est ce qu’on ne peut pas manquer de remarquer, même à plusieurs mètres de là. Grand, plutôt très grand même, il fait près de deux mètres. Brun, très brun, la peau mâte et les cheveux très longs (ils lui arrivent jusqu’au bas du dos) il ressemble plus à une sorte de guerrier sorti de la nuit des temps plutôt qu’à l’homme cultivé qu’il est à présent. Ses cheveux sont donc très longs mais ça n’a rien d’une coupe féminine, nul doute sur sa virilité. Quelques mèches sont coupées plus courtes sur le haut du crâne alors que d’autres sont enfermées dans des nattes irrégulières. Sa crinière est pratiquement toujours bien coiffée, il y fait assez attention, et elle pourrait faire pâlir la plupart des femmes de jalousie.
Ses yeux sont d’un marron assez commun et s’il n’y avait pas cette intelligence qui brillait derrière. Il a un visage assez particulier, qui n’a rien d’un visage de play-boy, mais qui reflète une personnalité et un charme indiscutable. Il fait souvent des grimaces qui n’atténuent en rien ce sex-appeal. Il a l’habitude de plaire et ça se voit, ça n’a rien de calculé et c’est tout à fait naturel. Même les femmes préférant en général les hommes au physique sophistiqué se laissent en général prendre à ses filets.
Son corps est plus qu’appétissant. Il est musclé et fort mais tout en longueur, de façon à ce que ses muscles ne le dérangent en rien lorsqu’il manie l’épée ou l’arc. Il se déplace avec une grâce virile qui attire l’œil et porte des vêtements assez originaux, très rustiques mais plutôt différents de ce qu’on voit en général. Il est souvent torse-nu, ne portant qu’une sorte de pantalon large en tissus fin et fluide. Quand il a froid, il passe une sorte de poncho en tissu très épais, grossièrement fait, avec un simple trou pour passer sa tête.
A tout ce look ajoutez son épée, toujours fixée à sa ceinture ainsi qu’un arc et un carquois rempli de flèches (aux pointes de silex) à son dos. Sa guitare est elle aussi toujours fixée à son dos par une lanière de cuir et il range le reste de ses affaires dans un sac en besace qui pend sur sa hanche.

Caractère : Madmartigan est un paradoxe. Alors qu’il est né en l’an 1000 et qu’il a vécu toute sa vie comme un rustre ne sachant que se battre, voler et coucher avec tout ce qui portait un jupon, il est en fait bien plus que ça. Lors de sa première vie, il apprenait tout ce qu’il pouvait apprendre, mais c’était inconscient. A présent, il le fait beaucoup plus consciemment. Il en sait plus sur la plupart des époques que les gens qui y vivaient. Il connaît des tas de cultures, des tas de langues, des coutumes, des faits historiques.. Il connaît l’art. Il peut vous parler pendant des heures de rock alors qu’il n’en a jamais entendu durant sa vie et est mort bien avant que cette musique ne naisse. Il y a des tas de choses qu’il ignore encore et il a hâte de les apprendre. Et le jour où il saura tout, où il n’aura plus rien à apprendre ? Et bien, il se contentera de vivre l’autre partie de sa vie : l’amusement.
Parce que, oui, Madmartigan continue à agir comme le Martigan du XIème siècle pour la plupart des choses. Il s’est prêté à pas mal de batailles sur le Fleuve, aidant des populations à trouver leur liberté la plupart du temps, parce qu’il a quand même été habitué à combattre du « bon » côté. Il aime toujours autant les femmes et Airk pourrait toujours dire qu’il risque plus en leur présence que dans n’importe quelle bataille. Il n’est pas amoureux dans le sens contemporain du terme mais est fou de chaque femme qui lui plaît. Il est capable de tout pour essayer d’avoir une femme. La passion le consume jusqu’à ce qu’il ait eu ce qu’il voulait. Parfois il lui arrive de vouloir autre chose qu’une simple coucherie.. mais dès qu’il a ce qu’il voulait, il se désintéresse. Une femme qui veut le garder devra tout faire pour qu’il ait toujours envie de quelque chose à son propos. (le sexe n’est pas toujours l’objectif visé.. il arrive qu’il veuille sa confiance complète.. ou son amour. Ca n’a rien de conscient, c’est ça le pire.). Il n’est pas habitué à ce qu’on lui résiste mais il aime plutôt ça.. Même s’il lui est déjà arrivé de prendre par la force ce qu’il n’arrivait pas à avoir autrement, il ne l’a jamais fait que lorsque la femme voulait de lui mais ne s’autorisait pas à l’aimer. Il n’est pas un violeur mais la passion peut le pousser à pas mal de choses qui dans la société du XXème siècle pourrait nous apparaître comme barbare. (il lui est arrivé de tuer ses rivaux par exemple).
Mais d’une manière générale, personne n’a à se méfier de Madmartigan. Il est frondeur, il est dragueur, c’est un jouisseur de première et il continue à avoir une morale assez.. ouverte mais il n’est pas mauvais. D’ailleurs, il ne supporte pas l’injustice et a tendance à s’allier aux causes perdues… Il n’est pas si mauvais ou si rustre qu’il en a l’air.
Son plus grand espoir dans cette nouvelle vie est de retrouver Airk, afin de parcourir ce monde avec lui.. Ca arrivera peut-être un jour, Madmartigan est du genre optimiste, il ne baisse jamais les bras.
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